Le bruit fait partie de la vie. D’ailleurs, l’absence totale de bruit est unanimement reconnue comme très difficilement supportable pour l’homme. Pourtant, certaines situations d’exposition au bruit, dans la vie de tous les jours ou au travail peuvent être néfastes pour la santé. L’exposition au bruit sur le lieu de travail est susceptible d’affecter la santé des travailleurs. La perte auditive (surdité) en est l’effet le plus connu, mais le risque accru d’accidents et l’exacerbation du stress comptent aussi parmi les conséquences possibles du bruit au travail.
Par définition, Le son est un phénomène physique qui correspond à une infime variation périodique de la pression atmosphérique en un point donné. Le son est produit par une mise en vibration des molécules qui composent l’air ; ce phénomène vibratoire est caractérisé par sa force, sa hauteur et sa durée. Passer du son au bruit c’est prendre en compte la représentation d’un son pour une personne donnée à un instant donné. Il ne s’agit plus seulement de la description d’un phénomène avec les outils de la physique mais de l’interprétation qu’un individu fait d’un événement ou d’une ambiance sonore.
Le bruit est dû à un ébranlement élastique de l’air par une source en vibration, caractérisé par son intensité, sa fréquence, son rythme et sa durée. L’intensité se mesure en décibels (dB), unité sans dimension, d’échelle logarithmique (une augmentation de 3 dB correspond à un doublement d’intensité).
Le bruit constitue une nuisance majeure dans le milieu professionnel. Il peut provoquer des surdités mais aussi stresse et fatigue qui, à la longue, ont des conséquences sur la santé du salarié et la qualité de son travail. Pourtant, des moyens existent pour limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances sonores. Du traitement acoustique des locaux à l’encoffrent des machines bruyantes, les mesures collectives de lutte contre le bruit sont les plus efficaces.
Pour l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO), le bruit est “un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme gênante et désagréable”, même son de cloche chez l’Association française de normalisation (AFNOR) qui qualifie le bruit comme “toute sensation auditive désagréable et gênante, tout phénomène acoustique produisant cette sensation”.
On parle parfois de pollution sonore. En effet, le bruit est la cause de nombreux problèmes qui peuvent aller de la diminution des capacités auditives à la perte irréversible de l’ouïe. Et parfois tout l’organisme peut être affecté. Les niveaux sonores élevés entraînent une altération du système auditif qui est peu adapté à les supporter durant de longues périodes. Il s’agit principalement de la dégradation d’une partie des cellules ciliées de l’oreille interne, cellules fragiles, peu nombreuses et ne se renouvelant pas, ce qui entraîne une perte irrémédiable de l’audition.
Il est estimé que des troubles auditifs peuvent être observés suite à une exposition de plusieurs années à un niveau de 85 dB. Plus le niveau sonore est élevé, plus le risque est grand et la dégradation rapide. Une exposition à un niveau proche de 100 est ainsi susceptible d’entraîner des symptômes persistants et irréversibles : une baisse sensible de l’audition, des acouphènes et/ou une hyperacousie, en d’autres termes un traumatisme sonore aigu. Toutefois, ce type d’exposition n’entraîne généralement aucun trouble auditif ou seulement des troubles temporaires, tels que des acouphènes, persistant quelques heures à quelques jours. Cependant, si ces troubles sont sans gravité immédiate, le système auditif subit un vieillissement prématuré, ce qui peut conduire à une surdité précoce.
La surdité professionnelle est une atteinte permanente (irréversible), non apparente, qui peut être acquise précocement après quelques années d’exposition au bruit. Mis à part le bruit, d’autres agents sont réputés ototoxiques (ex: toluène, styrène) ou potentialisent les effets du bruit sur l’audition (ex : CO, vibrations). Ils peuvent aussi modifier la configuration « typique » de l’atteinte auditive, en général, cette atteinte évolue sur plusieurs décennies d’exposition.
Ces dommages permanents au système auditif affectent les cellules sensorielles de l’oreille interne. La destruction de ces cellules peut également entraîner la dégénérescence des fibres du nerf auditif reliant l’oreille interne aux voies auditives supérieures. L’atteinte auditive est partielle et altère d’abord la détection des fréquences aiguës. Puis, au fur et à mesure que l’exposition au bruit persiste dans le temps, non seulement cette surdité s’aggrave, mais elle progresse et touche peu à peu les fréquences moyennes et plus basses (sons graves). Elle affecte le plus souvent les deux oreilles de façon symétrique. Cependant, dans certains emplois (ex. : camionneurs, agriculteurs) ou pour certaines tâches bruyantes (ex. : utilisation d’outils manuels) lorsqu’une oreille est davantage exposée au bruit, les pertes auditives peuvent être asymétriques. Bien que la personne entende encore, la surdité se manifeste par différentes incapacité sur le plan de l’écoute et de la communication telles que comprendre la parole en présence de bruits de fond, détecter ou localiser des signaux sonores (ex : sonneries), ne pas tolérer des sons forts.
Ces limitations fonctionnelles entraînent des conséquences dans toutes les sphères de la vie quotidienne (couple, famille, amis, loisirs, travail) de la personne atteinte souvent pendant de nombreuses années avant qu’elle ne cherche à obtenir des services et du soutien. Par conséquent, au fur et à mesure que la surdité évolue, on observe l’isolement du travailleur dans sa famille, dans ses activités sociales et professionnelles, ainsi qu’une perte d’autonomie et une image de soi de plus en plus négative. Ces divers facteurs affectent de façon importante la qualité de vie des travailleurs et de leurs proches.
La réglementation actuelle impose une limitation de l’exposition au bruit à un niveau de 85 décibels en moyenne sur une journée de 8 heures et à des pics sonores n’excédant pas 135 dB, mais le confort de travail doit imposer des valeurs beaucoup plus basses.
Il est préférable de prévoir des actions de réduction du bruit dès la conception, avant que le problème n’apparaisse : en cas de nouveaux locaux, de réaménagement d’ateliers… Ces actions seront moins onéreuses et la démarche, si elle est globale, permettra de travailler sur d’autres risques et nuisances, voire sur la qualité de la production. Il peut s’agir d’organisation du travail, d’aménagement d’atelier, de choix de procédés ou d’équipements moins bruyants, etc.
L’évaluation des risques constitue le point de départ de la démarche de prévention, elle permettra à l’employeur de définir les mesures nécessaires pour garantir la protection de son personnel, Les résultats de l’évaluation des risques doivent être transcrits dans le document. Au-delà du strict respect de l’obligation réglementaire, ce document doit permettre à l’employeur d’élaborer un plan d’action définissant les mesures de prévention appropriées aux risques identifiés.
Le processus d’évaluation des risques permet d’identifier les postes de travail les plus exposés et les équipements qui sont les principales sources en cause. La recherche de solutions se décline alors tout au long du chemin de propagation du bruit entre un équipement (la source) et la réception (le salarié).
Dans le domaine acoustique, l’évaluation des risques peut commencer par une estimation du niveau sonore. S’il faut élever la voix pour communiquer avec un collègue situé à 1 mètre, c’est qu’il est élevé. À 2 mètres de distance, s’il faut crier, c’est qu’il est d’au moins 85 dB(A). On peut aussi se pencher sur des éléments de référence, comme les notices des machines et des outils bruyants. Ensuite, il faut passer au mesurage 60. Le succès d’une action de réduction du bruit dépend pour une large part de la pertinence de l’analyse des situations de travail réelles des opérateurs exposés.
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